En avant, en avant toute, camarades. Après avoir vécu une succession unique de Majeurs depuis le Masters de novembre dernier, nous nous acheminons désormais vers la semaine la plus passionnante entre toutes, celle de la Ryder Cup. Avec un an de retard, la 43e rencontre entre les États-Unis et l’Europe offrira sans nul doute un contraste saisissant avec le tohu-bohu de la précédente édition de 2018 au Golf National, avec la Tour Eiffel en toile de fond et la cosmopolite ville de Paris comme lieu de célébration frénétique pour toutes les personnes concernées. Ce n’est pas que l’ingénieux terrain de jeu qu’est Whistling Straits soit de moindre qualité, au contraire. Toutefois, il est un peu plus calme. Perché sur les rives du lac Michigan, ce parcours du Wisconsin est aussi assez loin de tout. Après tout, avec ses troupeaux de vaches et de moutons en abondance, le Wisconsin est connu comme étant l’État du lait et a la réputation de produire des fromages d’excellente qualité – une assertion à laquelle ceux d’entre nos lecteurs qui ont déjà eu l’occasion de goûter du fromage américain auront peut-être du mal à ne pas sourire…

Tyrrel Hatton a réussi à se frayer un chemin jusqu’au sommet du golf. Il ne s’était pas particulièrement illustré chez les amateurs et il a dû débuter sa carrière professionnelle tout en bas de l’échelle et en gravir un à un les échelons à la force de sa volonté. Pourtant, dix ans après avoir rejoint les rangs professionnels, il compte sept victoires sur les European et PGA Tours, est le n°1 anglais et est sur le point de participer à sa deuxième Ryder Cup. La combativité et le talent qui l’ont conduit là sont précisément la raison qui fait qu’il a toute sa place dans l’équipe européenne qui ira à Whistling Straits, et dans les prochaines rencontres Europe/États-Unis….

Lorsque la dernière Ryder Cup s’est jouée en France en septembre 2018, le monde était tout autre. Tout comme d’autres moments de l’histoire avant elle, la pandémie de Covid-19 sert de marqueur temporel. Il y a un avant et il y a un après. On pourrait dire la même chose de la rencontre biennale entre les États-Unis et l’Europe, qui sera à nouveau organisée les années impaires (comme avant les attaques terroristes du 11 septembre 2001) et se déroulera en septembre à Whistling Straits dans le Wisconsin. Alors, à quel point le paysage golfique a-t-il évolué depuis le dernier affrontement de ces deux adversaires ?…

Ian Poulter vit et respire Ryder Cup. Ses performances dans la rencontre biennale ont défini sa carrière et ont fait de lui un héros pour les Européens – et un méchant pour de nombreux Américains. Il fait partie intégrante de l’équipe européenne depuis près de deux décennies et a été à l’origine de nombreux moments incroyables qui ont illuminé la compétition au cours de cette période. La passion et l’énergie du joueur anglais inspirent ses coéquipiers et ses supporteurs et il répond toujours présent quand son continent a besoin de lui. Le “Postman” revient ici sur son incroyable parcours en Ryder Cup…

Colin Montgomerie en sait un rayon sur les décisions difficiles. En 2010, il a écarté de sa sélection Justin Rose et le n°7 mondial d’alors, Paul Casey, pour former l’équipe gagnante qui allait remporter à Celtic Manor la première des trois victoires consécutives de l’Europe en Ryder Cup. “Ça a été la décision la plus difficile de ma vie”, reconnaît-il.
En tant que joueur, son bilan en Ryder Cup est prodigieux : 20 victoires, 7 nuls et 9 défaites, ce qui le place à la quatrième place du classement des meilleurs marqueurs européens, derrière Sergio Garcia, Nick Faldo et Bernhard Langer, et il a enregistré six victoires et deux nuls en huit matchs de simple.
Nous avons demandé à l’Écossais de nous donner la composition de son équipe de Ryder Cup de rêve, c’est-à-dire de choisir douze joueurs parmi tous les héros du golf européen. Il les a classés dans un certain ordre de préférence mais, comme tout bon capitaine, il a garni son équipe de talents éprouvés…

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