La puissance & la gloire

“De tous les joueurs que j’ai connus, il est l’un de ceux qui gèrent le mieux le chaos dans les tournois majeurs”
Butch Harmon

Vêtu d’une veste à capuche grise Nike et d’un short d’entraînement bleu clair, Brook Koepka se repose confortablement dans son siège en cuir velours à bord d’un jet privé en partance de Memphis et en direction du sud de la Floride, avec seulement autour de lui le ciel nocturne et quelques-uns de ses proches : sa petite amie Jena Sims, son caddies Rickie Elliott et son swing-coach Claude Harmon III. Plus tôt dans l’après-midi, il avait terrassé Rory McIlroy (et tous les autres joueurs) d’une manière si impitoyable et si efficace que, si sa troisième victoire de l’année, au WGC-FedEx St. Jude Invitational, avait été un combat de poids lourds, il aurait gagné par KO technique. Et c’est à ce moment-là que Koepka, qui sembla prendre conscience de quelque chose, se tourna vers Harmon et lui dit : “Je commence à comprendre.”
Commence seulement ? D’accord.
Au cours des trois dernières saisons, nul n’a été meilleur dans les grands rendez-vous que le Floridien de 29 ans, qui a remporté consécutivement deux US Open (et a bien failli en gagner un troisième) et deux US PGA et s’est non seulement emparé de la place de n°1 mondial mais est devenu si ce n’est le joueur le plus dominateur du moins le plus craint en Majeurs…

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