Tyrrell Hatton
Interview

Grâce aux trois grandes victoires qu’il a remportées depuis 2016,
Tyrrell Hatton est quasiment assuré d’avoir sa place dans l’équipe européenne de Ryder Cup de cette année. John Huggan l’a rencontré et a discuté avec lui de sa maîtrise de l’Old Course, du fait d’avoir été snobé pour la Walker Cup et des raisons pour lesquelles nous ne sommes pas près de voir s’apaiser son tempérament de feu.

L ’année 2017 a été une très belle année pour vous sur les parcours. Mais ce fut aussi une année étrange, avec des hauts et des bas. Que s’est-il passé ?
Oui, ce fut une année étrange, en effet. Elle avait très bien commencé, puis, à partir du Masters, elle a mal tourné. J’ai eu un petit souci là-bas. J’ai fait une chute sur le parcours Par-3 et je me suis blessé au poignet. Ça n’a pas eu d’incidence sur mon jeu ni cette semaine-là ni la semaine suivante au Heritage. Ce n’est qu’après quatre jours de repos que j’ai commencé à ressentir une douleur. J’avais très mal même quand je jouais un simple pitch de 50 mètres. Ce qui était loin d’être idéal. La semaine suivante, je devais participer au Zurich Classic avec Jamie Donaldson. En fait, je suis allé voir un spécialiste à la Nouvelle-Orléans. Il m’a prescrit des analgésiques puissants, 800 mg d’Ibuprofen. C’était vraiment très fort.

C’est ce qu’on donne habituellement aux chevaux.
[Rires] Oui. Mais c’est ce qu’il me fallait pour pouvoir jouer sans trop souffrir…

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