Royal Liverpool

Prévoir avec certitude les conditions météorologiques en Angleterre représente peut-être l’oxymore ultime.
Il y a neuf ans, chose qui ne se voit quasiment qu’une fois par génération, la période qui avait précédé l’Open fut chaude, sèche et ensoleillée, si bien que le Royal Liverpool (Hoylake pour les intimes) était loin de présenter ses plus beaux atours. Il n’était même pas dans les habituelles conditions, celles du traditionnel mélange anglo-saxon de vert pâle et de marron. Il était, selon les propres dires de Craig Gilholm, manager du club, de couleur jaune.
Avec un résultat attendu au niveau du jeu offert par les meilleurs golfeurs du monde, une version extrême de l’utilisation du sol qui est la caractéristique du golf sur les parcours de bord de mer.
Woods, par exemple, ne tapa qu’une seule fois son driver sur les 72 trous, utilisant la multitude de coups qu’il est capable de jouer avec ses fers sur un tee de départ pour faire rouler sa balle aux endroits parfaits pour attaquer les greens de Hoylake.
Le golf sur les links n’est jamais noir et blanc, mais cette semaine-là, ce fut un million de nuances de gris…

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