Page 67 - World of Golf
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 deux putts, et il a gagné le titre avec deux points d’avance sur le deuxième.
DB : Lors du British Masters 2017, Richard Sterne et Richie Ramsay étaient en train de jouer le 9e trou quand Sterne a perdu sa balle du côté droit du green. Il est retourné au tee de départ en voiturette et sa balle provisoire a touché Ramsay dans le dos et a fini dans l’obstacle !
IM : Pour moi, c’est lorsque Finch est tombé à l’eau au 18 pendant l’Open d’Irlande.
BM : La réaction de Mark James, quand il a compris qu’il allait manquer le cut à l’Open d’Angleterre il y a quelques années à Hanbury Manor. Il s’est mis à chipper des balles d’un côté et de l’autre du green.
Comment résumeriez-vous le rôle du caddie ?
DMO : À notre époque, dont je ne suis pas très fan, c’est un peu comme d’être majordome. De plus, il est important de bien vous entendre avec votre joueur car vous passez plus de temps avec lui qu’avec votre femme.
DB : Il faut savoir interpréter toutes les situations et être toujours sur le qui-vive.
BM : Un caddie doit être une source de renseignements fiable.
DMC : Il veille à ce que son joueur reste détendu et concentré.
Quelle est la partie la plus délicate de ce travail ?
DMO : C’est lorsque nous devons convaincre les golfeurs de continuer à faire de leur mieux alors qu’ils savent qu’ils ont manqué le cut. Généralement, dans ces moments-là, ils sont tellement démoralisés qu’ils font les choses en mode automatique. Il faut réussir à les
Damian Moore repêchant Richard Finch lors de l’Open d’Irlande 2008.
‘ILARRIVE SOUVENTQUE L’ONAITÀ CHOISIR POUR QUIL’ONVA TRAVAILLER OUPOURQUI L’ONVEUT TRAVAILLER ET, ÉVIDEMMENT, ON VEUT CHOISIR QUELQU’UN QUISERA COURONNÉDE SUCCÈS.’
remotiver et les amener à trouver quelque chose de positif pour la semaine suivante.
DB : Je dirais les déplacements.
IM : Ce qui est difficile, c’est de voir quels joueurs arriveront jusqu’au sommet. Il arrive souvent que l’on ait à choisir pour qui l’on va travailler ou pour qui l’on veut travailler et, évidemment, on veut choisir quelqu’un qui sera couronné de succès.
BM : Le plus difficile, c’est de dire les choses comme elles sont dans l’intérêt du golfeur.
DMC : Le métier est beaucoup plus exigeant qu’il ne l’était autrefois. C’est beaucoup plus professionnel désormais. Les déplacements sont nombreux et ce n’est pas facile de rester frais. Aujourd’hui, c’est boulot-boulot et il n’y a pas de place pour la récréation.
D’après vous, quels sont les joueurs que nous allons bientôt voir émerger ?
DM : J’ai été très impressionné par ce jeune Australien, Lucas Herbert. Il a une bonne attitude, il est bon dans tous les secteurs du jeu et il a beaucoup d’assurance.
DB : Cameron Champ. Il a le bon nom aussi !
IM : Je ne suis pas très bon à ce jeu-là. Il m’est déjà arrivé de dire qu’il fallait surveiller tel ou tel joueur dont on n’a jamais plus entendu parler par la suite, et vice-versa ! Il y a deux ou trois ans, j’étais persuadé que Brandon Stone, qui a remporté l’Open d’Écosse cette année, allait s’imposer en Majeur dans les deux ans, mais même si ça doit lui prendre un peu plus de temps, je pense qu’il a encore toutes ses chances.
BM : Je vois de grandes choses pour Lucas Bjerregaard et Matt Wallace. Ils ont tous deux signer une belle saison.
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