Major Tommy

‘Il n’y a pas de sensations plus fortes que celles que l’on éprouve lorsque l’on joue pour la victoire le dimanche sur le neuf de retour et que l’on sent l’adrénaline et le stress nous courir dans les veines.’

Tommy Fleetwood n’a jamais eu peur de se salir les mains. À ses cheveux en bataille, on devine un homme qui a bossé dur pour en arriver là où il en est aujourd’hui, mais peut-être est-ce aussi le signe qu’il se sent enfin bien dans sa peau après la “crise de confiance” qu’il a traversée il y a deux ans. Les yips au driving ne sont plus qu’un lointain souvenir, et son choix de revenir à son ancien swing et à son ancien coach fin 2016, après avoir “perdu douze mois de sa carrière”, porte ses fruits. Il tourne autour de la 10e place mondiale depuis le début de l’année et il a défendu son titre au Abu Dhabi Championship en janvier. Qu’il l’ait fait avec un driver TaylorMade M3 qu’il avait mis pour la première fois dans son sac montre qu’il fait maintenant des changements positifs. Il prend même le pli de changer des couches, à défaut de s’habituer à voir son sommeil interrompu. Pour Fleetwood, cette mémorable année 2017, qu’il l’a vu être sacré meilleur joueur européen après sa victoire à la Race to Dubai, aura commencé par une naissance et se sera achevé par un mariage. Il vise encore plus haut à présent, puisqu’il espère faire mieux que l’année dernière à l’US Open et terminer la saison sur une note victorieuse au Golf National, en soulevant la Ryder Cup…

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