Qui rigole maintenant ?

Après avoir si souvent perdu son self-control et son sang-froid dans les quatre plus prestigieux tournois du golf, Sergio Garcia s’est imposé l’année dernière au Masters en faisant montre d’une toute nouvelle attitude. Dans cet entretien, el Niño révèle ce qu’il lui a fallu faire pour reprendre son jeu en main.
Il n’y avait pas 48 heures que Sergio Garcia avait enfilé le blazer le plus convoité du golf qu’il remarqua une tache noire assez conséquente sur l’une de ses manches. Imaginez le moment d’horreur. Évidemment, il fallait que cela arrive à Garcia, dont la carrière fut truffée de malheurs, souvent auto-infligés. Garcia avait dû faire le tour de New York, d’un studio de télévision à l’autre, pour participer aux talk-shows matinaux de toutes les grandes chaînes durant les deux jours de campagne médiatique orchestrée, comme c’est souvent le cas, par le PGA Tour, en particulier pour les joueurs charismatiques sacrés pour la première fois au Masters. Quand le joueur espagnol répondait aux interminables questions des journalistes, dont beaucoup revenaient à lui demander ce que cela faisait de remporter enfin un Majeur, et quand il posait pour les innombrables séances photo, il arborait un sourire aussi large que Central Park et aussi étincelant que Times Square. Tout le monde aime poser à côté de l’homme qui porte la Veste Verte.

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