‘Je pleure devant des films. Curieusement je n’ai pas pleuré à la naissance de mon fils alors que je pleure devant des films comme E.T.’

Quel a été le pire moment de votre carrière ?
Quand je me suis luxé l’épaule en faisant du snowboard en 2011. Je ne pensais pas que ce serait aussi grave, mais finalement ça m’a bien coûté une année de bon golf. Non seulement je m’étais fait ça tout seul, mais c’était d’autant plus frustrant que j’avais travaillé très dur ; j’avais joué un très bon golf au début de ma carrière puis j’avais perdu mon jeu et j’avais dû me battre pour le retrouver. J’ai assez mal vécu à l’époque de me blesser comme ça. ..

Et le meilleur moment de votre carrière ?
Ça reste la première victoire de ma carrière à Gleneagles au Scottish PGA Championship en 2001. J’ai battu Alex Cejka d’un point grâce à un birdie-putt de 2 mètres sur le dernier trou. J’avais toujours voulu être golfeur professionnel mais je ne savais pas si je pourrais ou si j’y arriverais. C’est encore vrai aujourd’hui. Je n’avais pas et je n’ai toujours pas cette ferme conviction que les gens pensent que l’on a, que l’on est destiné à faire ça. Je n’ai jamais cru cela. C’est toujours l’une des plus grandes joies pour moi que de me dire “P… de m…, j’ai gagné !” …

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