La meilleure promotion de l’histoire ?

Dans le golf, l’année 2011 fut remarquable à plus d’un titre. Cette année-là, c’était une première pour les quatre hommes victorieux dans les tournois du Grand Chelem (Charl Schwartzel, Rory McIlroy, Darren Clarke et Keegan Bradley). La figure de proue du golf était un Anglais, le n°1 mondial Luke Donald. Et le 7 mai, le sport perdit l’une de ses légendes, Seve Ballesteros, à tout juste 54 ans. Dans un registre plus heureux, en fin d’année, le 4 décembre, Tiger Woods fit birdie sur les deux derniers trous pour s’imposer dans son propre tournoi, le Chevron World Challenge, et signer sa première victoire depuis le scandale sexuel de 2009; il semblait sur le point de reprendre sa trajectoire ascendante.
Mais il se passa autre chose en 2011, quelque chose que l’on ne vit pas venir, en particulier de ce côté-ci de l’Atlantique. Aux États-Unis un groupe de lycéens obtinrent leur diplôme de fin d’études secondaires. Ce qui en soi n’est guère remarquable, parce que cela arrive tous les ans. Mais parmi ce groupe il y avait six jeunes élèves destinés à briller diversement dans le golf : Jordan Spieth, Justin Thomas, Daniel Berger, Emiliano Grillo, Patrick Rodgers et Ollie Schniederjans. La promotion 2011. Une promotion à part. Rarement, sinon jamais, avait-on vu émerger comme un seul homme une telle concentration de superstars…

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