Rory McIlroy

En trois semaines étincelantes à la fin du mois de septembre, McIlroy a transformé une saison médiocre en une saison brillante. Alors, pourquoi ne le voit-on pas plus souvent dans cette forme éblouissante, s’interroge John Huggan.
C’est quand tout le monde est à son meilleur niveau que Rory gagne. Voilà la phrase qui définit le mieux le talent transcendant de Rory McIlroy. Ce qui est moins flatteur, c’est que ces mêmes mots ont également résumé la frustration que l’on a si souvent ressenti la saison dernière. Pendant de longues périodes, l’Irlandais de 27 ans a joué à un niveau bien éloigné du sommet de sa considérable puissance. Ce n’est que vers la fin d’un long et décevant été que le joueur le plus naturellement doué de ce sport a semblé retrouver quelques-uns de ses meilleurs arguments. Peu de temps après avoir remporté la FexEx Cup sur le PGA Tour, une victoire des plus lucratives, sa performance de virtuose a inspiré le camp européen à la Ryder Cup.
Pourtant, aucun observateur privilégié de la carrière déjà bien riche de McIlroy n’aura été le moins du monde étonné par le caractère irrégulier de son jeu en 2016. Comme l’a dit son camarade et compatriote Shane Lowry quand il a été interrogé sur le manque manifeste de constance de son ami, “Rory n’a jamais été ce genre de joueur”…

La suite de cet article est réservée à nos abonnés.
Vous pouvez y accéder immédiatement en vous abonnant à la version Premium (papier + numérique) ou à la version 100% numérique.